Retour sur l’étrange affaire UMMO
Le sceau des Ases ou l’empreinte du Hasard


Les « Asards » de l’histoire

 

Radio and Television Communications - Space Service and earth/Space Service, 1959
Consulter les archives

Faits de Hasard ou coïncidence, voire même de synchronicité, l’Histoire nous rattrape à chaque instant. Un document officiel US de 1959 sur les radiocommunications m’ayant été remis au mois de février, samedi dernier[1] j’en profitais pour remettre en ligne un article publié en 2003 au sujet de la B.A 105 d’Evreux (27) et les crashs aériens.

Me bornant à le remettre à jour sur les possibles interactions  OVNI/armée, j’étais loin d’imaginer la tragédie qui se produirait le mardi suivant. On apprenait avec effroi le crash d’un avion de ligne dans les Alpes de Haute Provence. Un Airbus A320, le vol 4U 9525 de la Germanwings, filiale de la Lufthansa, s’était écrasé dans le massif des trois évêchés (Alpes de Haute Provence) avec à son bord près de 150 passagers et membres d’équipage.

C’est la catastrophe aérienne la plus importante depuis le crash du Concorde nous dit-on. Une catastrophe hors norme puisque le responsable de ce crash fut rapidement identifié. Ce n’était autre que le copilote de l’appareil : Andréas Lubitz, agé de 28 ans. Après s’être enfermé dans le cockpit, il a délibérément envoyé l’A320 s’écraser contre la montagne. Les motivations de son acte restent floues. Attentat ou suicide, la situation laisse tous les commentateurs pantois. On évoque un burn-out, un arrêt de travail non respecté, une déception amoureuse ou professionnelle. L’homme aurait voulu laisser son nom à la postérité, nous révèle une ancienne petite amie.

Un hasard n’arrivant jamais seul, un rapide retour vers le passé nous apprend qu’en janvier 1948 deux avions militaires américains s’étaient déjà crashés dans cette zone. Plus exactement sur la montagne du Cheval Blanc.

Trajet et "destination finale" du vol 4U-9525

Or pour qui connaît le monde de l’ufologie cette montagne et tout ce secteur entre le massif des trois évêchés et le petit village de la Javie n’est pas un site inconnu. C’est en effet dans ces montagnes qu’aurait atterri un vaisseau spatial extraterrestre et un corps expéditionnaire de six humanoïdes venant la planète UMMO. L’atterrissage aurait eu lieu le 28 mars 1950, soit il y a 65 ans à quatre jours près.

Le groupe d’enquêtes du CEOF, dont les travaux sur le sujet sont les seuls avec ceux de J.-P. Petit[2] à apporter du crédit à cette étrange affaire dans sa partie française, va nous résumer le périple de ces quelques expatriés ummites. Car vous apprendrez, au summum de la coïncidence, que si l’A320 venait de Barcelone, nos six humanoïdes, après avoir vécu deux années dans un abris souterrain creusé dans la montagne, sont partis vivre à Barcelone où ils contactèrent certaines personnalités locales afin de leur communiquer des informations scientifiques de premier ordre.



La Genèse de l'affaire

 

Extrait de lettre ummite

Sous la dénomination du sigle UMMO se cache l'une des affaires les plus controversées du monde ufologique. Celle-ci a pris naissance en Espagne au début des années 60. A cette époque un dénommé Fernando Sesma, reçoit des lettres ainsi que de curieux messages téléphoniques. Les auteurs de ces contacts disent être originaires d'une planète nommée UMMO en orbite autour d'une étoile, Wolf 424 selon notre terminologie, situé à 14,6 AL de notre soleil. Sesma diffusa ces messages lors de conférences au cours desquelles il mêlait ses propres fantasmes à la réalité. Les Ummites conscients de cet état de fait destinèrent alors leurs proses à des personnalités du milieu ufologique espagnol mais aussi français, allemand, etc... Des scientifiques de divers pays reçurent aussi des lettres dont le contenue traitait aussi bien de cosmologie que de théologie ou décrivait la société Ummite.

Actuellement ces envois se monteraient à plus de 6000 feuillets traitant de tous les sujets que peut aborder une civilisation: cosmogonie, religion, histoire, géographie, politique, exobiologie, physique, etc...

 

La genèse de la découverte de notre civilisation par les Ummites est explicitée dans de nombreux courriers. Un signal radioélectrique émis en 1934 de la Terre fut capté sur leur planète en 1948. Après avoir déterminé le foyer d'émission, notre système solaire, ils envoyèrent une première expédition d'exploration qui arriva en 1949. Celle-ci ne resta que quelques jours dans notre environnement, sans toutefois se poser sur le sol de notre planète. De retour sur UMMO et après avoir exploité les renseignements issus de cette exploration, ils décidèrent d'envoyer un corps expéditionnaire composé de 6 personnes devant séjourner sur la Terre. Ce groupe atterrit le 28 mars 1950 à 4h17 min aux environs du village de La Javie prés de Digne les Bains dans les Alpes de Haute Provence. Ils y séjournèrent environ deux années dans une base souterraine, puis ils gagnèrent l'Espagne ou ils divulguèrent leurs présences de la manière que l'on sait.

En 1968, l'affaire sera dévoilée publiquement en Espagne par un prêtre, le père Guerrero. Il faudra attendre le milieu des années 80 pour que cette affaire soit dévoilée au public français par l'ufologue espagnol Antonio Ribera dans un livre intitulé "le langage UMMO".

 

Depuis la réception des premiers documents toutes les hypothèses ont été émises, celles-ci vont du complot politique à une mise en scène de l'ex KGB ou un canular d'étudiant. La longévité de cette affaire qui perdure depuis presque 50 ans permettent de conclure à ceci:

-A la base de l'affaire UMMO il y a effectivement une ingérence d'une communauté étrangère, dans se sens à savoir.

-Au cours de l'année 1967, Sesma, Farriols et d'autres, furent prévenus qu'il y aurait à la date du 1er Juin l'atterrissage d'un vaisseau non loin de Madrid. Les récipiendaires de ce curieux courrier prévinrent le maximum de personnes. Et quelques jours plus tard éclata l'affaire de San José de Valdeiras. A savoir l'observation d'un engin avec un curieux sigle dessiné sur la face inférieur (un H barré d'un trait vertical), identique à celui apposé sur les lettres en guise de signature. Des traces au sol furent découvertes ainsi que de bizarres petits cylindres. Ces derniers contenaient un ruban de Tedlar, matériau stratégique utilisé à l'époque pour la conception des satellites, avec le même sigle en relief que celui aperçut sur l'ovni.

-Peu de temps, des photos prises par un photographe restant anonyme circulèrent. Des analyses ultérieures montrèrent que celles-ci étaient des trucages. Toutefois les Ummites ont spécifié dans certains de leurs écrits qu'ils utilisaient parfois la désinformation, alors sont-ils à la source de ces photos ou bien faut-il s'orienter vers une autre source dont le but aurait été de discréditer la réalité de cette observation.

-Les textes scientifiques furent étudiés par de nombreux chercheurs notamment J.P Petit directeur de recherche au CNRS. Celui-ci a révélé publiquement dans un livre paru en 1991 "Enquête sur des extraterrestres qui sont déjà parmi nous" que ses travaux scientifiques, depuis une quinzaine d'années découlaient des écrits Ummites.

-Les recherches effectuées par certaines associations Ufologiques privées, dans la région de "La Javie", montèrent l'implication du gouvernement français dans la recherche de la base alléguée des Ummites. Notamment en la personne de Claude Poher, alors cadre au C.N.E.S et neveu d'Alain Poher, ancien président du Sénat.

L'opération conçue par ces "extraterrestres" aurait été parasitée par des organismes officiels de renseignements avec l'aide de certains personnages qui ont gravités autour de cette affaire depuis l'atterrissage à San José de Valdeiras. Pour cela on peut se reporter à l'excellent travail de recherche effectue par R. Marhic dans le milieu ufologique Espagnol et notamment sur la personne de José Luis Pena. Ce dernier, en Utilisant les mêmes canaux de communications que les Ummites, aurait inséré ses propres messages de manière que récemment il puisse avouer être l'auteur de toute l'affaire UMMO et ainsi la discréditer. Toutefois ceci ne serait vrai que pour la partie espagnole de l'histoire et uniquement à partir de la fin des années soixante, or les premiers courriers recensés dateraient de 1959 et la partie française de 1950.

 

Le C.E.O.F[3]

 

Interférences extra-terrestres ?

 

Peut-on croire à une intervention alien dans ce cas de crash ? Rien ne l’indique. Que doit-on en penser à ce stade de l’enquête ? Le copilote aurait souffert de dépression. Quels sont ses entendants ? Difficile de savoir si Andréas Lubitz pu être le témoin d’une observation en vol qui l’aurait perturbé au point de le pousser au suicide en pulvérisant un avion de ligne et ses 149 occupants contre la montagne.

Sans vouloir faire de mauvais jeu de mot, de la manière la exotérique qui soit, le puzzle va avoir du mal à être reconstitué. Tandis que de l’autre côté du miroir, la phase ésotérique s’ouvre « au delà » de nos espérances. A ce niveau, tout ne peut être que conjecture « hasardeuse » quand les archétypes s’entremêlent pour apporter une ébauche d’explication. Cette grille de lecture des évènements n’est absolument pas orthodoxe. Elle a toutefois fait ses preuves dans les attentats du 11.09.01. C’est une matrice d’analyse non conventionnelle considérant uniquement les quelques informations brutes en notre possession tel que le numéro de vol, le site du crash, les informations propres au copilote présumé responsable du crash.

Andréas Lubitz est né en 1987. Il est de nationalité allemande. Il vivait à Düsseldorf mais était originaire de Montabaur en Rhénanie-Palatinat. Montabaur ! Phonétiquement, en langue des oiseaux qui plus est, c’est un nom très significatif pour un pilote d’avion de la Germanwings (les ailes allemandes). De « monte ou monté à bord » à « Mont Tabor », c’est on ne plus explicite : « monte à bord pour le mont Tabor » montagne sacrée du christianisme, chemin vers l’ascension, site ultime de la transfiguration de Jésus. Ou encore : « monte à bord ! » , mais à bord de quoi ?

Le numéro de vol nous apporte un certain nombre d’informations supplémentaires et des confirmations stupéfiantes. La somme des nombres 32049525 est égale à 12. En numérologie le 12 exprime une certaine fragilité sur le plan moral ou physique. C’est tout à fait la description de l’état mental du copilote. Voyez le site de référence[4] pour plus d’information allant en ce sens. Si on réduit 12 à 3 la signification prend une autre tournure. C’est l’état d’esprit d’un individu ne souffrant d’aucune dépression et confirmerai une tendance bipolaire.  Mais le 3 désigne surtout la « trinité » comme un clin d’oeil au massif des trois évêchés consacrant une « intervention divine », mais pas au sens chrétien du terme. Le 3 synthétise une partie de la vérité face à dualité du 12 révélant une ambivalence perceptible au travers du discours officiel répandu par les médias.

Si on considère le numéro de vol comme une date, il faudra l’inverser pour lire 5259 : 05.02.59 ou 09.05.52. Ces deux dates n’évoquent rien de particulier si ce n’est le départ de France du groupe Ummite pour l’Espagne en 1952 et le début de leurs correspondances en 1959.

Les lettres ummites en questions étaient pourvues d’un glyphe (ci-contre) faisant office signature qui a fait couler beaucoup d’encre. Faisant de cette affaire une simple farce estudiantine ou de services secrets divers et variés pour les uns ou une véritable affaire de contact extraterrestre pour les autres, le glyphe a été étudié telle une marque de fabrique sous toute les coutures, ou presque. Il a été démontré qu’il s’agissait d’un symbole présent dans nombre de cultures antiques du bassin méditerranéen, notamment chez les grecs (lettre Xi) et chez les phéniciens (lettre Samek). On le découvre même dans les idéogrammes primitifs japonais.

Les détracteurs de l’affaire semblent ne pas avoir voulu aller plus loin dans leurs investigations. S’ils l’avaient fait, ils auraient appris qu’il s’agissait d’un symbole connu au Sud de l’Europe comme au Nord. On retrouve en effet le glyphe incriminé dans le futhark (alphabet) primitif scandinave[5], dont les runes en sont une représentation antique tardive stylisée, dans forme la plus proche.

Planche des glyphes anciens

Selon la tradition, cette écriture fut transmise par les Ases, les habitants de la mythique Asgard[6], panthéon des dieux scandinaves, située entre la Mer Noire et la Mer Caspienne, territoire faisant aujourd’hui partie de la Géorgie. Les Ases ont ainsi donné leur nom au continent Asiatique. De là, une guerre Titanesque contre les géants ayant entraîné la chute du premier Royaume d’Asgard, un second royaume fut édifié sur les cotes Est du bassin méditerranéen. Ce nouveau royaume fut appelé Troie, dite seconde Asgard[7].

Après la chute de leur premier royaume les Ases essaimèrent leur connaissance et leur culture au Nord comme au Sud de l’Europe[8]. L’étude des mythes recoupant des faits historiques font d’Asgard une cité bâtie par une civilisation extraterrestre venue coloniser la terre il y a quelques dizaines de milliers d’années. Or si des glyphes du futhark primitif scandinave ont été introduit dans la signalétique ummite, il va de soit qu’une parenté plus ou moins proche existe entre le royaume d’Asgard et la planète UMMO.

Sans avoir besoin de rappeler le contexte mythologique germanique, l’empreinte du Hasard étant maintenant définie,  si nous avons encore du mal à comprendre pourquoi un fou furieux a crashé un A320 de la Germanwings dans un secteur des Alpes où 65 ans auparavant un corps expéditionnaire ummite avait atterri, le sceau des Ases parachève les plans ce funeste destin, stigmatisant rumeurs et désinformation régnant autour de ce crash.

 

Officiellement, les autorités compétentes n’admettront jamais une intervention d’origine extraterrestre. Nous n’avons aucune preuve pour l’affirmer non plus. Hormis les nombreuses incohérences émises par le procureur de Marseille (sur les bruits dans le cockpit)[9] et l’état de l’appareil, littéralement pulvérisé avec tous ses passagers, posant un certain nombre de problèmes, nous avons suffisamment d’indices graves et concordants pour nous poser les bonnes questions au regard et aux « Asards » de cette histoire[10].



 

Thierry Garnier




© 29 mars 2015 - M2G éditions. Toute reproduction interdite sans autorisation de l'auteur.



[1] 20 mars 2015

[2] Enquête sur des E.T qui sont déjà parmi nous, J.Pierre Petit, Albin Michel, 1991

[3] Comité d’Etudes OVNI France ex Centre OVNI France. Ce groupement privé est le seul à avoir pris la mesure du problème UMMO en faisant de véritables enquêtes de terrain pour la partie française.

[4] http://www.01numerologie.com/signification-du-nombre-12-1300

[5] Ecriture dite de Hallristinger, pétroglyphes diffusés par les peuples du néolithique et de l'âge de bronze.

[6] « Gaard » en danois signifie demeure : Demeure des Ases.

[7] Cf. Récits de l’Edda, livre des mythes de la nation scandinave. Voir « Les Germains avant le christianisme, Recherches sur les origines » par Frédéric Ozana, 1847.

[8] Cf.  Gisors ou la Chronique Vulcaine, Th. Garnier, M2G Editions.

[10] Ibid. Th. Garnier, M2G Editions, p.75